Nos principes

Qui sommes-nous ?

Le SENRES est un syndicat professionnel qui, aux termes du Code du travail et de ses statuts, a pour objet l’étude et la défense de vos droits et de vos intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, dans le respect des valeurs républicaines et en toute indépendance.

Défense de vos droits et intérêts matériels et moraux qui nous impose de maitriser les cadres administratif, budgétaire et juridique qui régissent le service public d’enseignement puisque c’est le seul moyen de vous défendre face à la complexité du droit et à la “machine” administrative.

Respect des valeurs républicaines qui, pour le SENRES, implique que l’Éducation nationale soit un service public et laïc qui ne peut évoluer que dans un esprit de progrès social pour tous et dans le respect d’un juste équilibre entre les intérêts de la nation, des usagers et des agents publics.

Indépendance de notre action syndicale que nous garantissons par l’absence d’affiliation à une fédération/confédération syndicale et l’absence de toute accointance avec un autre syndicat, un parti politique, des intérêts privés mercantiles, communautaristes ou religieux.

Que revendiquons-nous ?

Un plan de revalorisation sans contrepartie des traitements de base des agents du ministère de l’Éducation nationale pour mettre fin à la paupérisation et au déclassement social (→ explications).

La fin de l’accumulation des primes soumises à cotisation RAFP (État 5 %/agent : 5 %) et non à pension civile (État 74,28 %/agent : 11,10 %) ce qui réduit la pension de retraite (→ explications).

La fin de l’accumulation des tâches accessoires chronophages dont la seule finalité est de justifier des diplômes qui n’ont plus aucune valeur avec des taux de réussite proches de 100 %.

L’annualisation de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) pour mieux le préserver en période d’inflation galopante et pour mettre fin au déclassement social et salarial (→ explications).

La fixation de l’heure supplémentaire à 125 % de l'”heure traitement” de l’échelon détenu alors que les heures sup. sont payées, dès la 2ème heure, à des taux proches du SMIC (→ explications).

La réforme de l’indemnité de résidence afin que les coûts de chaque territoire soient justement compensés et que les frais de déplacement soient justement couverts (→ explications).

Le paiement de toute participation aux examens, diplômes ou certifications et la fin de la nécessité de devoir se battre pour être payé de ce service obligatoire mais supplémentaire.

La réévaluation conséquente des indemnités d’examen et leur indexation annuelle sur l’inflation afin que chaque temps travaillé soit payé à la juste mesure du travail fourni.

Une gestion “humaine” des non-titulaires avec la fin des temps partiels imposés, une rémunération  décente, une gestion “compréhensive” des affectations, une véritable formation continue, la reconnaissance par la VAE des métiers exercés (→ explications).

L’arrêt des incessantes réformes qui n’aboutissent qu’au déclassement des élèves Français dans les enquêtes internationales (PISA, OCDE, UE, etc.) et à la marginalisation d’une partie des élèves.

Un environnement et des conditions de travail satisfaisantes et respectueuses de la santé mentale et physique de tous les agents et non une harassante gestion des personnels par le stress.

Une véritable politique sociale et non un habillage de circonstance à travers une association privée loi 1901 (PREAU) censée remplir le rôle d’un comité d’entreprise avec un budget dérisoire.

Une politique de gestion du handicap et un budget qui prennent enfin en compte les spécificités médicales de chaque agent concerné et qui respecte enfin les lois et règlements (→ explications).

Une participation mutuelle complémentaire de l’Etat suffisante pour permettre à tous les agents de s’offrir une mutuelle performante à l’instar de ce qui se fait dans les grandes entreprises.

Une prime informatique qui couvre enfin les coûts réels de l’adaptation du matériel aux nouvelles technologies et aux nouveaux logiciels liés à l’exercice de la profession (→ explications).

Une offre réelle de secondes carrières ou de reconversions pour tous les agents qui veulent quitter le métier mais qui ne le peuvent parce que le Ministère ne fait pas grand-chose pour le permettre.

Un âge de départ à la retraite qui prenne en compte les spécificités des métiers tout en garantissant une pension qui permette de garder un statut social digne des diplômes exigés.

Quel syndicalisme pratiquons-nous ?

Au SENRES, nous pratiquons un syndicalisme apolitique, pragmatique et responsable.

Apolitique, parce que nous critiquons sans concession la gestion des Ministres qui se succèdent, qu’ils soient de droite ou de gauche.

Pragmatique, parce que nous nous attachons à la réalité du terrain et non à quelques illusions ou utopismes sociétaux.

Responsable, parce que nous sommes avant tout soucieux de la défense de vos intérêts matériels et moraux professionnels.

 

Au SENRES, notre action syndicale est donc claire : nous ne cherchons pas à plaire par de beaux discours, des publications syndicales design, d’incessants mails indignés dans vos boites professionnelles, la promotion de grandes utopies sociétales, des pseudo révolutions de palais ou des collaborations intéressées avec le pouvoir.

Nous cherchons juste à être efficaces par nos actes.