Nous sommes tous d’accord pour dire que les conditions d’exercice de nos professions ne cessent de se dégrader.
Et, nous sommes également tous d’accord pour constater qu’l n’y a pas de médecine du travail digne de ce nom à l’Éducation nationale et que le suivi médical des personnels y est minimal voire inexistant.
Il y a cependant des agents dont les conditions sont encore plus dégradées et qui sont encore moins considérés que leurs collègues valides : les 3,37 % (En attendant les 6% de taux légal) d’agents publics de l‘Education nationale en situation de handicap.
Pourquoi ? Parce que, à l’Education nationale :
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il n’y a pas de médecin spécialiste et les rendez-vous prévus par la loi sont rarement honorés ;
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les expertises des spécialistes sont parfois remises en cause sans que l’on sache par qui ;
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les commissions d’attribution des CLMs mettent parfois plus de 8 mois à statuer alors que les collègues sont dans des situations financières difficiles avec les ½ traitements qu’ils perçoivent ;
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les préconisations médicales pour les aménagements de poste sont soumises aux nécessités de service et ne sont pas toujours respectées alors que, dans le privé, c’est obligatoire ;
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les postes adaptés (PACD) du CNED ne sont pas pérennes même si l’enseignant ne peut plus être devant élèves, il n’y a pas de PACD pour les infirmières ou les psyEN et les reclassements sont rares quand ils ne consistent pas, tout simplement, à inviter à démissionner ou à repasser des concours ;
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les enseignants handicapés qui n’ont plus la capacité de travailler à temps plein ont, parfois, droit à un allègement de service d’un an rémunéré comme un plein temps. Après, ils peuvent demander un temps partiel, de droit, mais non compensé financièrement… au contraire du secteur privé.
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la priorité relative au handicap prévue par la loi n’est pas toujours respectée lors des mutations ;
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il est nécessaire de détenir un taux d’invalidité de plus de 50 % sur de nombreux trimestres pour bénéficier d’une retraite anticipée et la pension versée est presque toujours amputée de ce qui n’a pas été cotisé à la suite des arrêts maladie ou des temps partiels.
Face à ce qui ressemble à de la maltraitance, les personnels concernés sont souvent désarmés.
C’est pourquoi, le SENRES, qui réclame une politique de gestion du handicap inclusive et respectueuse des besoins de tous les agents concernés afin de garantir l’égalité des chances de toutes et tous, a développé un secteur « handicap » qui peut vous accompagner dans vos démarches :
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auprès de la MDPH, parce qu’un dossier bien préparé augmente vos chances d’obtenir une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ;
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auprès de l’administration de l’Éducation nationale pour tenter d’obtenir un aménagement de votre poste de travail, un temps partiel, des congés adaptés, une priorité de mutation, une priorité pour un détachement ou une mise à disposition, des conditions particulières pour votre départ à la retraite, etc.
Vous pouvez contacter Katia, à partir de votre mail professionnel (nom.prénom@ac-académie.fr) uniquement, et lui faire parvenir les pièces de votre dossier à Handicap@senres.org.
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