Questions fréquentes

Pourquoi communiquez-vous peu ?

Trop de communication tue la communication, surtout si c’est pour ne rien dire… ou pour vous inviter sans cesse à adhérer.

Par ailleurs, nous n’avons pas la prétention d’avoir réponse à tout. Et quand on a pas de réponse, mieux vaut rester taisant…

Ce n’est pas comme cela que vous allez avoir beaucoup d’adhérents.

Notre but n’est pas d’avoir beaucoup d’adhérents ; notre but est qu’ils soient satisfaits et qu’ils n’aient pas l’impression d’avoir réglé une cotisation pour rien.

Par ailleurs, nous avons suffisamment d’adhérents pour équilibrer notre budget de fonctionnement en l’absence de toute subvention. Ainsi, nous pouvons préserver notre liberté de pensée et d’action tout en conservant un syndicat à taille humaine.

Enfin, nous comptons de plus en plus de sympathisants… et cela nous importe tout autant.

Ce n’est pas non plus comme cela que vous aurez de l’influence auprès du Ministre.

Admettez que les Ministres qui se succèdent à l’Éducation nationale font bien ce qu’ils veulent, comme ils le veulent…

Ainsi, le point d’indice a été bloqué de juillet 2010 à juillet 2016 (Gouvernements de droite puis de gauche) sans qu’une seule organisation syndicale, même celles avec nombre d’adhérents, ne puisse obtenir des Ministres successifs une quelconque augmentation des rémunérations.

Cette dernière est intervenue à la marge en ce qui concerne le point d’indice (0,6 % en juillet 2016 et 0,6% en février 2017) et très modérément avec la réforme des grilles indiciaires (réforme PPCR).

Ce, uniquement parce que les élections présidentielles approchaient.

Mais, manifestement, c’était déjà trop puisqu’une des premières décisions du Gouvernement Philippe et du Ministre Blanquer en juin 2017 a été de bloquer cette réforme et l’augmentation du point d’indice pour l’année 2018.

Avec une augmentation moyenne des prix de 1,8% en 2018, cela a représenté autant de pouvoir d’achat de perdu pour les agents publics.

En 2019 et 2020, le point d’indice n’a pas été augmenté alors que l’inflation était de, respectivement, 1,1% et 0,5%.

 Et il en a été de même en 2021 alors que d’inflation progressait de 1,6%.

Au final, la perte de pouvoir d’achat pour le monde de l’Éducation a été de plus de 6,5% lors du 1er quinquennat Macron.

Avec une inflation en forte hausse en 2022 et seulement 3,5 % d’augmentation brute (2,8% nette) du point d’indice au 1er juillet de cette même année, la perte de pouvoir d’achat en 2022 a équivalu au gain moyen apporté par la progression d’un échelon.

Et il paraît que la profession est régulièrement revalorisée…

Êtes-vous présent dans les diverses instances paritaires ?

Non, parce que, officiellement depuis 2020, officieusement avant, ces instances dites paritaires ne sont plus que des chambres d’enregistrement des décisions de l’administration et une parodie de dialogue social.

La meilleure preuve ? Les mutations, déterminées arbitrairement par un barème de points, que l’administration annonce elle-même par SMS et sur lesquelles les syndicats n’ont plus aucun droit de regard… même si certains osent encore prétendre le contraire.

En revanche, nous sommes physiquement présents aux cotés de nos collègues pour les défendre lorsqu’ils ont à faire à ces Commissions paritaires réunies en conseil de discipline…

Alors pourquoi adhérer à votre syndicat ?

Certainement pas pour entendre de beaux discours, lire des mails indignés, rêver à de grandes utopies sociétales, préparer des révolutions de palais ou fomenter des collaborations intéressées.

On adhère au SENRES pour avoir un véritable service d’aide à la décision lors des étapes importantes de sa carrière ou, mieux encore, pour avoir, lorsque la situation l’exige, l’aide de syndicalistes chevronnés et expérimentés, spécialistes des pratiques administratives et du contentieux administratif.